J’ai terminé le second jet de Les Pleurs du Vide il y a deux semaines. La campagne Ulule démarre le 5 septembre prochain. Même que vous pouvez vous tenir au courant du lancement juste ici.

Eh ouais.

J’ai mis du temps à réaliser que Les Pleurs du Vide, c’était fini. Pour ce qui est de réaliser que c’est ma deuxième campagne Ulule… bon, ça va. Il faut juste que je me prépare psychologiquement, vous voyez ? J’en ai parlé, c’est autant de travail que de stress. Mais… ça va. C’est vis-à-vis de l’écriture que c’est plus complexe.

Les Pleurs du Vide m’a rincé pendant des mois, entre l’éclate habituelle et la prise de tête, parce qu’un tome 2, c’est quelque chose ! J’en suis aujourd’hui plus content que je ne l’imaginais, et très heureux de ce qu’il peut devenir – le temps de relire, de corriger, tout ça. Et puis, c’est un beau petit pavé.

(Bon, c’est plutôt 120 que 117, en fait.)

Mais purée, au moment où j’ai posé le point final, j’ai pas réalisé. J’étais encore dedans, en transe. Vous connaissez ça ? Vous vous êtes plongeæ dans une histoire si longtemps qu’en sortir est difficile. Sentiment de vide, ennui, idées noires à certains moments… Ça m’a fait ça avec Les Pleurs du Vide. Puis j’ai réalisé que la campagne Ulule se rapprochait, et le stress est monté. J’ai vécu quelques journées de grosse angoisse. Et puis c’est redescendu au fil des préparatifs. Préparer ma page Ulule, ça m’a permis d’avancer.

Et ensuite ?

Et ensuite, je sais pas.

Il y a le premier jet de Lucian, qui m’attend sagement et dont vous pouvez lire les premiers chapitres ici. Continuer à l’écrire, commencer un second jet (tant de trucs ont changé !), faire les deux en même temps (et pourquoi pas ? Oui, mon processus créatif est chaotique, mais écoutez, je m’éclate comme ça) ?

A dérouler, comme dirait l’autre.

Il y a aussi RATURE, que je dois terminer. J’ai ouvert le doc ce matin. A l’heure où je vous écris, il est toujours ouvert. Il attend que je corrige ce qui doit l’être, puis que je reparte du bon pied. On dit que je me lance ce soir ?

Je dois également continuer soulmates never die, une autre nouvelle spin-off. Elle est triste.

Et puis, il y a le tome 3, toujours sans titre, déjà entamé. Un premier jet, là aussi. Je n’avais jusque-là travaillé dessus que dans ma tête. Je ne sais pas avec précision où je vais, ni comment l’histoire va finir. Il faut que ça mûrisse – mais Archie n’est pas patient. Lucien non plus, d’ailleurs.

Dans ma tête, mon monde est plus vivant que jamais.